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Ah, Noël ! Cette période magique de l'année où tout semble scintiller de mille feux... ou, pour certains, où le stress brille aussi intensément que les guirlandes électriques. Alors que nous planifions des repas festifs, trouvons des cadeaux parfaits et jonglons avec les traditions familiales, notre cerveau, lui, est sur le point de surchauffer. Mais ne vous inquiétez pas, les neuroscientifiques sont là pour nous éclairer sur cette fascinante relation entre Noël et stress. Voici un petit tour d'horizon, un peu comme un calendrier de l'Avent, mais pour comprendre ce qu'il se passe dans notre tête pendant les fêtes.
1. La surcharge cognitive des fêtes : Bien plus qu'une question de cadeaux
Selon une étude menée par Harvard Medical School, Noël est un véritable marathon mental. Notre cerveau, déjà bien sollicité toute l'année, doit faire preuve de "flexibilité cognitive" pour jongler entre les multiples tâches festives. Acheter les cadeaux, organiser les repas, gérer les attentes sociales, tout cela demande une gymnastique mentale digne des plus grands athlètes. Cette capacité à changer rapidement de focus, appelée shifting set, peut s'avérer épuisante. Résultat ? Notre cerveau est mis à rude épreuve (Home).
Un combat silencieux dans notre cerveau
Le stress chronique de cette période peut affecter des zones clés du cerveau, comme l'amygdale, qui régule nos émotions, et l'hippocampe, responsable de la mémoire. Une surcharge continue entraîne une hyperactivité de l'amygdale, augmentant nos réactions émotionnelles négatives, tandis que l'hippocampe voit sa capacité à former de nouveaux souvenirs diminuer. Pas étonnant que la recherche du cadeau idéal pour votre belle-mère devienne un cauchemar (Home).
2. Des images festives qui activent notre cerveau : Même le sapin fait surchauffer nos neurones
Les neuroscientifiques danois se sont intéressés à la manière dont notre cerveau réagit aux images de Noël. Une étude en imagerie par résonance magnétique fonctionnelle (IRMf) a révélé que les images festives déclenchent des activations spécifiques dans certaines zones du cerveau, notamment le cortex somatosensoriel. Cela signifie que même une simple image d'un sapin décoré peut faire réagir notre cerveau de manière spécifique, surtout chez ceux qui célèbrent Noël chaque année. Il s'agit d'une sorte de "réseau de l'esprit de Noël"(BMJ).
Une réponse émotionnelle instinctive
Les zones activées par ces images sont liées à la transcendance et à la spiritualité, ce qui expliquerait pourquoi certaines personnes sont inondées d'émotions positives en voyant des décorations de Noël, tandis que d'autres... eh bien, pas du tout. Cela montre que Noël, au-delà de son aspect festif, peut activer des réponses émotionnelles profondément ancrées dans notre cerveau(BMJ).
3. Embrasser le stress : Quand accepter ses émotions devient une stratégie de survie
Pour beaucoup d'entre nous, la période des fêtes n'est pas uniquement synonyme de joie. Selon une étude publiée par Neuroscience News, il est crucial d'accepter que des émotions négatives puissent surgir à Noël. En effet, essayer de refouler le stress peut souvent aggraver la situation. Au lieu de cela, les chercheurs suggèrent que reconnaître et accepter nos sentiments peut aider à mieux les gérer. En d'autres termes, quand le stress monte à la vue de la file d'attente interminable dans un centre commercial bondé, la meilleure chose à faire est de respirer et d'accepter que c'est normal(Neuroscience News).
Un remède psychologique contre les émotions négatives
Cette stratégie, appelée régulation des émotions, permet de mieux faire face aux défis émotionnels, comme ceux liés aux attentes sociales de Noël. Si nous acceptons que certaines choses ne se passeront pas comme prévu (comme ce dessert brûlé ou le cadeau qui arrive en retard), nous réduisons considérablement la pression et, par conséquent, le stress(Neuroscience News).
4. Le stress de Noël : Même pire que les impôts ?
Si vous pensez que faire vos impôts est stressant, détrompez-vous ! Une étude récente montre que le stress lié à Noël dépasse celui de la saison des déclarations fiscales. Entre la course aux cadeaux, la préparation des repas, et les retrouvailles familiales parfois tendues, Noël met nos nerfs à rude épreuve. Mais il existe des moyens simples de limiter les dégâts : privilégier des repas équilibrés, intégrer un peu de mouvement dans vos journées (oui, même une petite marche entre deux repas peut aider !), et surtout, ne pas négliger le sommeil. Parce qu'après tout, un cerveau reposé est un cerveau qui gère mieux le stress(Neuroscience News).
Le rôle des habitudes saines
Les neuroscientifiques recommandent également de maintenir des habitudes de vie saine pour garder l'esprit clair. Cela inclut des repas équilibrés et de l'exercice physique, qui, selon eux, peut réduire les effets du stress sur le cerveau. Alors, au lieu de vous gaver de chocolat, pourquoi ne pas essayer une petite session de yoga pour retrouver votre calme ?(Neuroscience News)
En bref : Profitez des fêtes sans perdre la tête !
Alors, cette année, au lieu de courir partout comme une dinde sans tête, souvenez-vous de ce que disent les neurosciences : Respirez, acceptez vos émotions, et n'oubliez pas que Noël est censé être un moment de partage, pas de panique. Et si tout échoue... il vous reste toujours la bûche et un bon verre de vin. 🍷
Joyeux Noël (et bon courage) de la part de toute l'équipe d'Humanissue Consulting ! 🎁
Rédaction Sébastien GENTY
Image générée par Dall-E
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